Le village de Cheix-en-Retz
Cheix-en-Retz
Le village de Cheix-en-Retz
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La première mention de Cheix est attestée dans un titre de 1123 sous le nom latin Chesiacum.
Plus tard, de nombreuses graphies se succèdent : Cheix en 1287, Chayx en 1450, puis Chayz en 1452.
Cependant, l’orthographe Cheix s’impose au XVIème siècle et ce jusqu’en 1920, date à laquelle le nom définitif de Cheix-en-Retz est adopté.
Au cours de la période révolutionnaire, la commune a changé de nom pour s’appeler temporairement Rives-du-Tenu.
Préhistoire
La plus ancienne présence de vie humaine sur le territoire de l’actuelle commune est attestée par la Pierre Tremblante, datant du Néolithique (vers 5 000 av. J-C). Elle est aussi appelée « Pierre Saint-Martin », du nom de l’évangélisateur du VIème siècle, lié à la légende d’Herbauges.
Quelques objets datant de l’âge du bronze moyen (vers 1 500 av. J-C) sont retrouvés lors des dragages de l’Acheneau en 1967, aux lieux-dits Pilon et Malnoë. Parmi ces objets, on recense une rapière à soie et des fragments de poteries décorés d’empreintes de doigt.
Antiquité
Différents éléments suggèrent une activité commerciale durant l’Antiquité, grâce à l’Acheneau, voie fluviale importante qui dessert la Loire et le lac de Grand Lieu :
En 1838, près de 800 monnaies romaines furent découvertes au pont du Pilon. Elles sont datées de 27 av. J-C à 238 environ.
Quelques tessons de céramiques gallo-romaines sont également retrouvés à Malnoë.
La présence d’une motte castrale à La Malnoë est évoquée par Michel Tessier : des vestiges de talus avec parements et fossés découverts en 1967, lors des dragages de l’Acheneau, confirme, selon lui, l’existence manifeste d’une fortification antique.
Moyen Âge
La première église connue dans la paroisse de Cheix date du XIIème siècle.
À la même époque, au village de Pilon, une chapelle dédiée à sainte Apolline fut érigée sur un coteau en bordure du Tenu.
Ce hameau était très actif, car il était un lieu de passage privilégié pour les pèlerinages de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins venaient de Bretagne et franchissaient la Loire sur la paroisse voisine du Pellerin.
À cet endroit, plusieurs moulins à eau étaient en activité. Cependant, engendrant de nombreuses inondations de la vallée voisine et provoquant la colère des riverains, ils furent détruits.
Période moderne & période contemporaine
L’église Saint-Martin de Cheix, datant du XIIème siècle, fut détruite à la Révolution.
Avec les pierres de l’ancienne église en ruine, on en reconstruit une nouvelle au milieu du XIXème siècle, dans le style roman.
L’unique élément d’origine qui subsiste est le bénitier.
Le 16 février 1808, un courrier émanant de la municipalité de Rouans ordonne l’annexion de la commune de Cheix à la leur, car elle estime qu’ils n’ont « pas les ressources nécessaires pour pourvoir aux frais de leur administration ». Une réponse datée du 22 mars de la même année évoque les difficultés de circulation entre les deux bourgs.
En effet, il faut emprunter la grande route de Nantes à Paimboeuf, passer le pont de Messan et traverser les marécages pour arriver enfin au bourg de Rouans.
La semaine suivante, le 30 mars 1808, un procès-verbal de l’assemblée des officiers municipaux de la commune de Cheix exprime sa ferme opposition à la fusion de la commune avec celle de Rouans. Ainsi, ce projet est très rapidement abandonné.
Dates marquantes de l’Histoire de la commune
VIème siècle : fondation de la paroisse de Cheix, dédiée à saint Martin de Vertou.
1123 : première mention écrite de la commune, sous la forme latine Chesiacum.
XIIème siècle : changement de patronnage, avec le choix de saint Martin de Tours.
1808 : projet de fusion des communes de Cheix et Rouans.
1856 : construction d’une nouvelle église, de style roman.
1920 : Cheix devient Cheix-en-Retz.
Source : www.shpr.fr
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44640 CHEIX-EN-RETZ
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